THE ORVILLE (S01E08 – Into The Fold)

Le Dr Finn emmène ses deux enfants sur une planète récréative, en compagnie d’Isaac qui veut saisir l’opportunité d’étudier les comportements familiaux. Une anomalie spatiale projette la navette à 1000 années lumières, dans des territoires inexplorés. Forcés à atterrir sur une planète inconnue, la navette se brise en deux, séparant la mère de ses deux enfants, laissés avec Isaac. Les habitants, hostiles, tentent alors d’attaquer les trois rescapés tandis que Finn est capturée par un renégat qui la recueille pour la « protéger ».

Le premier épisode de la saison où je me suis ennuyé. Un sujet classique, traité de façon classique, sans grande imagination. Il est difficile de s’inquiéter pour des personnages dans ce genre de situation, on sait que tout rentrera dans l’ordre à la fin. Par contre, il faut saluer l’écriture concrète des deux enfants qui, enfin, réagissent comme tels, là où dans la plupart des séries ce n’est pas le cas. Pour continuer les comparaisons avec Star Trek, Jake ou Nog sont trop aseptisés et adultes pour être réalistes.

J’avoue ne pas avoir été à l’aise avec cet épisode. Je n’aime pas trop le personnage du docteur, mais sa réaction vis à vis de son « ravisseur » qui ne souhaitait que la préserver des dangers de la planète, alors qu’elle aurait pu facilement faire autrement n’est pas des plus crédibles, pour un personnage dont la profession est de sauver des vies à tout prix, et surtout en faisant la moral à ses enfants à la fin sur le fait qu’il est mal de tuer quelqu’un.

Second épisode d’affilée où Ed et Gordon ne sont pas de la partie, limitant cette fois grandement les traits d’humour, ce qui ne manque pas. Mais je pense que c’est le plus mauvais épisode de cette première saison alors que The Orville est officiellement renouvelé pour une seconde la même semaine. Épisode réalisé par Brannon Braga que je ne ferai pas l’affront de présenter aux trekkies. 5/10, pas mieux.

Laisser un commentaire