BLOOD RED SKY

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(2021). Nadja lutte contre une maladie inconnue, et doit se rendre à New York pour y être soignée. Alors qu’elle voyage sur un vol de nuit, elle est obligée de se battre pour sa survie et celle de son fils lorsqu’un groupe de terroristes se donne pour mission de détourner le vol. Bien qu’elle ait juré de ne jamais révéler son secret surnaturel, elle n’a d’autre choix que de libérer sa force obscure sur ses ennemis.

Une production Netflix Germany qui nous délivre un film qui mélange l’allemand et l’anglais. N’étant pas fan de la langue teutonne, j’ai hésité, mais le résultat est plutôt convaincant. La mise en place de l’histoire est un poil lente, mais lorsque l’action débute, la tension est à son comble jusqu’à la fin. Ce dont souffre la mère d’Elias n’est pas un secret, entre le titre, l’affiche et le trailer, on découvre de suite qu’elle est un vampire. Mais aussi simple que puisse être le scénario, on se retrouve très vite dans un mix entre From Dusk Till Dawn, Snakes on a Plane et Train to Busan !

Peri Baumeister est incroyable de talent dans le rôle de Nadja. Avant de dévoiler sa nature, la façon dont elle la cache, en luttant contre la soif au bord de la nausée et de la douleur physique, est bluffante. Carl Koch (son fils Elias), joue sa partition de boussole morale qui tente en toute circonstance de freiner les élans inhumains de sa mère. Le tandem fonctionne bien et c’est la relation mère/fils qui donne tout l’attrait au film. C’est vraiment l’histoire d’une mère essayant de protéger son fils et les efforts que font les parents pour cacher leur côté monstrueux à leur progéniture.

Tous les personnages sont bien écrits, même les seconds rôles, donnant une profondeur à chacun d’eux. La réalisation de Peter Thorwarth est honnête, je regrette juste un montage en dents de scie, où certaines scènes semblent présentes juste pour faire du remplissage et atténuent légèrement la tension du film. Mais ce n’est pas suffisamment gênant pour nous sortir de l’histoire. Au passage, Thorwarth a écrit le scénario de The Wave (Die Welle), un film hallucinant où un professeur démontre par l’exemple le fonctionnement et la mise en place d’une dictature. Désolé pour cette divergence, mais c’est un film A VOIR ABSOLUMENT !

Bien que cette production ne soit pas exempte de défauts, c’est une bonne surprise qui mérite vraiment d’être visionné. J’ai récemment vu des films en salle qui n’étaient pas digne de se voir sur grand écran alors que j’aurai adoré Blood Red Sky en salles obscures ! Bref, vous avez compris que j’ai été séduit par ce film et je vous le recommande chaudement. Un « horreur » que l’on pourrait presque qualifier de série B mais qui tire son épingle du jeu pour changer de division : 16/20.

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