Alors que le lieutenant commander Bortus et son compagnon Klyden sont papas, l’enfant qui sort de l’oeuf est une fille. C’est une surprise puisque les Moclan sont une race composée uniquement de males. Le couple demande alors au docteur Claire Finn de procéder à une intervention chirurgicale pour changer le sexe de l’enfant, ce qu’elle refuse catégoriquement, tout comme le capitaine. Bortus fait alors appel à son gouvernement pour qu’il envoie un vaisseau afin de récupérer le bébé et procéder à l’intervention chirurgicale. Alors que l’équipage tente de faire changer d’avis Bortus, avec succès, le destin du bébé est remis dans les mains d’une décision de tribunal où Kelly va devoir défendre le droit du bébé à garder sa nature féminine, tandis que Klyden et les Moclan souhaitent qu’il devienne un petit garçon.

Ce troisième épisode est l’exemple parfait du parallèle à faire entre cette série qui est bien plus trekkienne que sa concurente qui n’en porte que le nom. Là où Star Trek Discovery se conforme aux sirênes de la bien-pensance Hollywoodienne en imposant un personnage gay, un héros femme issue de la diversité etc… The Orville traite ses sujets de façon bien plus subtile. A aucun moment les Moclan sont considérés comme une race homosexuelle, aucune raison de l’annoncer, c’est un fait, par contre, un changement dans cet état des choses provoquent une discussion. En prenant le débat dans ce sens, les sujets traités sont bien plus profonds et philosophiques. 

D’ailleurs, j’ai lu beaucoup de reviews et de critiques qui traitent le sujet de cet épisode sur le changement de sexe, alors que je l’ai plutôt interprêté comme pointant sur l’égalité des sexes, ce qui démontre toute l’intelligence du scénario, qui soulève de nombreux sujets de discussion, exactement comme l’aurait fait un excellent épisode de Star Trek The Next Generation ou Star Trek Deep Space Nine. Bien sûr, nous parlons ici aussi de l’interférence dans d’autres cultures en utilisant nos propres filtres et nos propres références. 

La fin était attendue en ce qui me concerne, je vous laisse découvrir le choix du tribunal. A noter que The Orville gagne ses galons de séries qui compte avec cet épisode où l’humour est bien moins présent que lors des deux premiers, tandis que la gravité du sujet et la façon de le traiter est digne des meilleures séries de SF. The Orville se bonifie donc est devient pour cette année ma série favorite, au dessus de toutes les autres !