THE ORVILLE (S01E02 – Command Performance)

Ed et Kelly sont capturés par une race d’alien ultra développée, les Calivon, qui considèrent les autres races comme inférieures et les capturent pour les exposer comme des animaux dans une sorte de zoo. Alors que le lieutenant commander Barthus est indisponible, c’est la jeune lieutenant Alara Kitan qui se retrouve aux commandes de l’USS Orville et doit faire face à un choix décisif.

Ce second épisode met sur le devant de la scène Alara kitan. Elle se retrouve tirailler devant un choix cornélien : « abandonner » le capitaine et le premier officier en suivant aveuglément les ordres de l’Union (et se faire détester par l’équipage), ou outrepasser ses ordres en mettant la suite de sa carrière dans la balance (elle n’a que 23 ans), tout en risquant le vaisseau et l’équipage. Le docteur Claire Finn gagne également de la profondeur en conseillant Alara, sur la façon dont elle doit approcher ses choix dans la vie. Les personnages sont vraiment bien écrits et il est évident que chaque épisode va nous faire découvrir la profondeur de chacun d’entre eux, à tour de rôle, afin de nous familiariser complètement avec l’équipage. Halston Sage est à la hauteur et on est parfaitement conscient de la bataille intérieure qui se déroule devant le choix qu’elle doit prendre.

L’autre ligne scénaristique consiste à mettre en scène le couple à la tête du vaisseau, afin qu’ils analysent les raisons de l’échec de leur mariage. Les Calivon utilisent leur technologie pour hacker les informations des ordinateurs des spécimens à capturer, créant ainsi un environnement réel à partir des souvenirs et des informations glanés. Ed et Kelly sont ainsi garder en captivité dans un réplicat de leur ancien appartement, les replongeant dans leur passé marital.

L’humour est un peu moins présent dans ce second épisode, mais les quelques scènes actionnant ce ressort sont très fines, moins tarte à la crème. Le dialogue d’ouverture entre Barthus qui explique au capitaine qu’il vient de pondre un œuf (si si !) et qu’il sera indisponible pendant 21 jours le temps de le couver car son futur enfant est sa priorité, est intelligemment écrite, entre la gravité de Barthus et la légèreté d’Ed qui ne sait pas s’il doit rire ou rester sérieux devant ce que lui explique son lieutenant commander (c’est la vidéo au bas de la review). Je vous laisse la surprise de la dernière scène avec les Calivon, lorsque l’on découvre le stratagème d’Alara pour faire libérer Ed et Kelly, pour le coup, c’est juste un coup de maître.

A la fin de l’épisode, Barthus et son compagnon Klyden assistent à la « naissance » de leur progéniture et découvrent, effarés, que c’est une fille, ce qui introduira le pitch du troisième épisode. Enfin, il est à noter une fois encore que le réalisateur de ce second épisode n’est pas un inconnu, il s’agit de Robert Duncan McNeill, aka Tom Paris dans Star Trek Voyager !

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