THE CLOVERFIELD PARADOX

(2018). Dans un futur proche, il y a une crise de l’énergie sur la Terre. La station spatiale Cloverfield, composée d’un équipage international, teste un accélérateur à particules censé produire assez d’énergie pour alimenter tous les pays et solutionner les problèmes. Cependant, l’expérience tourne mal, endommage la station et crée un portail vers une dimension parallèle, une autre Terre. Ils découvrent alors une femme, « incrustée » dans un panneau électrique et traversée par des fils, qui travaillait sur une station Cloverfield d’une autre dimension. Ils doivent alors trouver une solution pour retourner dans leur propre dimension.

Voici une autre production de J.J. Abrams qui se situe dans son univers Cloverfield. J’aime beaucoup l’idée de films qui enrichissent l’histoire au fur et à mesure, apportant chaque fois des éléments de compréhension. Mais là, cette production a un gros défaut. Les acteurs sont vraiment excellents, la réalisation est convaincante tout comme les décors. On peut regretter des approximations scientifiques, mais cela reste crédible. Mais si Paramount a décidé de passer par Netflix pour une sortie au lieu des salles obscures, je pense qu’ils y ont vu le même problème que moi et que de nombreux critiques…

Où est le scénario ? Il n’y a aucune cohérence et les cinq dernières secondes du film empirent le tout. Rien ne fait sens. Cette histoire est le point de départ de tout cet univers Cloverfield, mais comme d’autres productions de Abrams, le flou entretenu dans l’histoire finit par lasser. On s’attend pendant plus d’une heure trente à ce que cela démarre vraiment mais non, tout comme dans Super 8 ou plus largement dans Lost, on reste sur sa fin et attendre ce qui ne viendra pas est très frustrant. Il reste une sensation de gâchis, le film aurait pu être tellement mieux. Comme c’est un Netflix, je vous conseille quand même d’y jeter un coup d’œil si vous n’avez plus rien sur votre liste d’attente. 10/20.

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