THE ORVILLE (S01E04 – If The Stars Should Appear)

Le USS Orville rencontre un gigantesque vaisseau à la dérive depuis plusieurs siècles dont la trajectoire croise directement une étoile. L’abordant, l’équipage découvre un énorme dôme ayant recrée une région complète où vit depuis tout ce temps une civilisation n’ayant plus conscience de l’endroit où elle se trouve : un vaisseau spatial.

Un épisode trekkien (TOS) dans le plus pur style, CGI en plus. L’histoire, extrêmement bien écrite, aurait mérité un double épisode. Seth MacFarlane reprend les standards de la science fiction des années 50, lorsque des vaisseaux de plusieurs générations d’occupants ont fini par oublié leur passé et pensent que rien n’existe au-delà de leur environnement. Un régime fasciste/religieux s’est installé tandis qu’une partie de la population cherche à s’en libérer. Cet épisode est un hommage évident à la nouvelle la plus connue d’Isaac Asimov « Nightfall » ! Magnifique !

Cette épisode fait la part belle aux personnages féminins et prouve leur caractère fort. A noter que la référence de Kelly sur Friends lorsqu’elle est interrogée brutalement par Hamelac (Robert Knepper en guest) est une réussite pour le subtil mix de l’humour et des thèmes sérieux traités par la série (voir vidéo ci-dessous). Décidément, chaque épisode est mieux que le précédent ! Autre guest pour les férus de SF, James Morisson alias le colonel McQueen dans Space : Above and Beyond (entre autre). Les deux sont dans le Twin Peaks de 2017 d’ailleurs. Enfin, une énorme star d’Hollywood fait une apparition dans le rôle de Dorahl à la fin, mais je vous laisse la découvrir, j’ai trop peur de recevoir un message m’annonçant qu’elle ne sait pas qui je suis, mais qu’elle va me trouver et me tuer 🙂

Comme à chaque épisode enfin, une petite remarque sur le réalisateur : James L. Conway, loin d’être un inconnu. Réalisateur de 3 épisodes de The Next Generation, 7 de Deep Space nine, 4 de Voyager et 4 d’Enterprise.

 

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