MONSTER HUNTER

(2020). Derrière notre monde, il y en a un autre : un monde de monstres dangereux et puissants qui règnent sur leur domaine avec une férocité mortelle. Lorsqu’une tempête de sable inattendue transporte le capitaine Artemis (Milla Jovovich) et son unité vers ce nouveau monde, les soldats sont choqués de découvrir que cet environnement hostile et inconnu abrite d’énormes et terrifiants monstres immunisés contre leur puissance de feu. Dans leur combat désespéré pour la survie, l’unité rencontre le mystérieux Hunteur (Tony Jaa), dont les compétences uniques lui permettent de garder une longueur d’avance sur les puissantes créatures. Alors qu’Artemis et Hunter gagnent lentement en confiance, elle découvre qu’il fait partie d’une équipe dirigée par l’amiral (Ron Perlman). Face à un danger si grand qu’il pourrait menacer de détruire leur monde, les braves guerriers combinent leurs capacités uniques pour se regrouper en vue de l’ultime épreuve de force.

Si vous cherchez un film qui vous fait vous poser des questions, où vous espérez des personnages développés ou un scénario riche en rebondissement, passez votre chemin. Monster Hunter est à l’opposé de cela. Cette production n’a qu’un seul et unique but, vous en mettre plein les yeux et plein les oreilles. Et lorsqu’on a vu le trailer, c’est exactement ce à quoi on s’attend ! Qu’espérer d’un film tiré d’un jeu vidéo où il faut tuer des monstres de plus en plus forts, avec de l’action permanente, si ce n’est la même chose sur l’écran. Et c’est vraiment excellemment réalisé.

On y retrouve les monstres gigantesques et presque invincibles, évidemment, mais aussi les armes démesurées qui ont chacune une technique « magique » pour augmenter leur puissance, quelques punchlines bien téléphonées qui cadrent pourtant parfaitement, et des personnages qui encaissent tellement de coups qu’on en est à se demander s’ils ne sont pas invulnérables aussi. On se croirait vraiment dans un jeu vidéo.

Le réalisateur Paul W. S. Anderson, mari de Milla Jovovich, a été décrié pour sa saga Resident Evil, bien que le box-office et la rentabilité de chacun de ses films ne sont plus à prouver. Il signe ici un nouvel « action movie » qui nécessite de s’assoir avec un bon seau de pop-corn et se laisser prendre par les images. La bande son et les CGI des monstres (qui sont vraiment impressionnants de réalisme) font le film a eux seuls, pas besoin de vrai scénario, ni quoique ce soit d’autre, on est nourri à l’action presque non stop et à l’adrénaline. Reprenez votre souffle lors des quelques scènes de discussions, bien que la plupart ne se traduisent que par des « arghhhh » ou des « my God ».

Le tandem Jovovich / Jaa fonctionne à merveille et l’apport de Ron Pearlman, bien que sa présence à l’écran reste trop rare et qu’il semble ici pris la main dans le sac d’un plaisir coupable, fait l’effet d’une cerise sur le gâteau. Ce n’est pas un grand film, mais c’est un bon film qui délivre pile poil ce qu’il promet. Et j’ai adoré, possiblement en manque de gros blockbusters bien baveux depuis la fermeture des cinémas. Je vous le recommande si vous souhaitez passer un bon moment qui ravira vos yeux et vos oreilles en mettant votre cerveau en pause. 16/20 (parce qu’en plus j’adore Milla ^^).

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